Radikal raconte le destin tragique d’un jeune Indonésien, DJ toxicomane dans une boîte techno, qui glisse de la drogue vers le jihad

Éditions Gope, 13 x 19 cm, 252 pages, ISBN 979-10-91328-47-0, 18.85 €

mardi 10 octobre 2017

Genèse de Radikal

L’idée du roman est venue à Olivier Castaignède en lisant dans la presse que l’un des bourreaux de Daech ayant participé à l’exécution du pilote jordanien (mort brulé vif en janvier 2015) était d’origine indonésienne. Il a alors voulu imaginer comment ce jeune homme avait pu en arriver à commettre un crime aussi barbare.



Après de premiers essais déprimants d’écriture vers l’âge de 16-18 ans, Olivier Castaignède avait complètement abandonné l’idée de devenir un jour écrivain – tout en continuant à lire avec passion, de Milan Kundera à Dino Buzzati, de Jo Nesbo à Jonathan Franzen. Le déclic a été la lecture fortuite de l’ouvrage didactique du romancier américain, Lawrence Bloch Writing the novel, from plot to print. Il a alors compris que la fiction était une forme de magie et que pour espérer devenir magicien, il était bon de commencer par apprendre quelques tours. En France, l’on pense communément que l’écriture est un don du Ciel, alors que dans les pays anglophones, l’on sait que c’est d’abord et surtout du travail et de la technique.

À raison de six heures par jour en moyenne, il a écrit Radikal sur une période d’un an. Plusieurs personnes, dont ses parents, ont relu une version préliminaire du roman et en s’appuyant sur leurs commentaires, il a pu améliorer aussi bien la solidité de l’intrigue que la fluidité du texte. Au total, sept versions successives ont été écrites avant la recherche d’un éditeur.

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