Radikal raconte le destin tragique d’un jeune Indonésien, DJ toxicomane dans une boîte techno, qui glisse de la drogue vers le jihad

Éditions Gope, 13 x 19 cm, 252 pages, ISBN 979-10-91328-47-0, 18.85 €

mardi 10 octobre 2017

Pourquoi ce roman ?

Pour les éditions Gope, cet ouvrage est le 2e d’une série indonésienne commencée avec En route pour l’Indonésie.

L’auteur, quant à lui, ne cesse de s’interroger depuis des années sur les origines du terrorisme islamiste : comment la religion en vient-elle à devenir le véhicule de la haine sans en être l’origine ? Radikal tente d’explorer le lien entre radicalité et terrorisme. Il fait notamment référence au concept d’islamisation de la radicalité de l’universitaire Olivier Roy, spécialiste de l’islam.

Headaches


Le roman, territoire où, selon Milan Kundera, « le jugement moral est suspendu » est, au sens d’Olivier Castaignède, un lieu privilégié pour comprendre comment la trajectoire individuelle vient nourrir le processus de radicalisation. 
De fait, le besoin de violence qu’expriment certains jeunes ici ou ailleurs n’est pas le fruit du hasard. Sans l’excuser, il est important d’en comprendre les ressorts, qu’ils soient d’ordre individuels, sociaux, culturels ou religieux. Le mal n’est pas monolithique. Il n’est pas le fait de « monstres », mais de gens terriblement humains et c’est cette humanité que Radikal cherche à retranscrire au travers du destin tragique de Hendro.

Radikal tente aussi de montrer comment les organisations terroristes s’approprient et exploitent la révolte intérieure d’une certaine jeunesse à la dérive. 

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